Adoptez un comportement juste

Ne laissez jamais un jeune enfant seul dans le bain, ou une piscine, ni sous la surveillance d’un enfant plus âgé.

Apprenez les gestes qui sauvent.

Pensez à ne pas laisser tout ce qui peut être escaladé par un jeune enfant, près de la barrière ou de la piscine hors-sol.

Nommez UNE personne, adulte et capable d’intervenir, responsable de la surveillance.

Imposez des brassards avec valve anti-retour aux enfants qui ne savent pas nager, surtout pas de bouées rondes !

Maintenez une eau limpide.

Sensibilisez les enfants au danger de l’eau dès leur plus jeune âge, pour qu’ils prennent conscience du danger.

Retirez jouets et objets flottants sur l’eau et aux abords du bassin.

👉 4 conseils pour éviter les accidents domestiques : rendez-vous ici

Prévoyez un téléphone portable ou sans fil près du bassin avec les numéros d’urgence

“Si le premier témoin sait donner le bon appel et faire les gestes de premiers secours, les chances de survie sans séquelles sont bien plus importantes.”

Roger Rivas
Directeur du Centre de la Croix-Rouge à Avignon)

Pourtant, seuls 7 % des Français ont bénéficié de cette formation alors que de nombreux dispositifs sont mis en place. Auparavant, il existait le Brevet National de Secourisme (BNS) qui demandait 40 heures de formation. Seuls les candidats qui en avaient besoin dans leurs métiers obtenaient donc ce brevet, mais depuis les années 90, l’Attestation de Formation aux Premiers Secours (AFPS) permet en 8 à 10 heures de cours d’apprendre ces gestes qui sauvent.

Vous pouvez vous renseigner auprès de :

L’ Association Nationale des Premiers Secours : www.anps.fr

Si 20 % au moins de la population française était formée aux gestes qui sauvent, on pourrait épargner jusqu’à 10 000 vies par an !

En cas d'accident

1/ Sortir immédiatement l’enfant de l’eau.

2/ En même temps, donner l’alerte si possible

Si l’enfant est conscient

Si l’enfant est inconscient mais respire

Si l’enfant est inconscient mais ne respire plus

Dans tous les cas, une consultation médicale s’impose à l’hôpital, même si l’enfant est conscient, pour s’assurer qu’il n’a pas de séquelles physiques ni psychologiques.

Pensez aussi à témoigner, quelles que soient les conséquences de l’accident, cela peut sensibiliser d’autres parents.

L'ACCIDENTOLOGIE

La Commission de Sécurité des Consommateurs ainsi qu’un rapport parlementaire de Juillet 2009 s’accordent à reconnaître que la loi Raffarin sur la sécurité des piscines a démontré son efficacité. Le marché de la piscine privée a doublé en dix ans et connaît une croissance annuelle de plus de 20% depuis 2015 ! Or pour 4 fois plus de piscines privées on déplore 4 fois moins de drames (32 décès en 2000 pour 728000 bassins/8 décès en 2020 pour 2,9 millions de bassins).

En 2021 le cap des 3 MILLIONS de bassins privés sera atteint.

32 décès en 2020
17 décès en 2018
8 décès en 2017

EXERCEZ UNE VIGILANCE CONSTANTE ET RAPPROCHÉE

Un petit enfant peut se noyer dans 20 cm d’eau et n’importe quel point d’eau représente un danger : mer, rivière, baignoire, bassin à poissons, pataugeoire, piscine. Toutefois, la piscine est le lieu où les accidents se produisent le plus fréquemment entre 1 et 4 ans, car l’enfant est autonome avec la marche, est attiré par l’eau et n’a pas encore conscience du danger.